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Le chantier de Notre-Dame de Paris, un « écocide » ? Quelques jours après l'annonce par Roselyne Bachelot de la récolte de 2 000 chênes centenaires pour la reconstruction de la cathédrale, une pétition signée par quelque 41 530 personnes se plaint de l'« aberration » que représentent, à leurs yeux, de telles coupes. Le texte, adressé à la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, souhaite mettre purement et simplement un terme au chantier, rapporte Le Figaro, jeudi 11 mars.
Anticipant la polémique, la ministre de la Culture avait déjà répondu aux éventuels détracteurs du projet, depuis la forêt domaniale de Bercé (Sarthe), où a symboliquement été coupé le premier chêne. « Une forêt, ça se gère, et les coupes étaient prévues en tout état de cause », avait-elle lancé, assurant qu'il n'y avait « aucune flibuste, aucun piratage, aucune amputation du patrimoine ».
Du bois plutôt que du béton
Le bois massif des vieux chênes a en effet été choisi pour reconstruire Notre-Dame à l'identique, après le terrible incendie qui l'a ravagée il y a presque deux ans. D'autres cathédrales, comme celles de Reims ou de Nantes, ont été restaurées avec du béton, mais la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture a bien choisi, en juillet 2020, d'utiliser le bois et le plomb pour celle de Paris.
À LIRE AUSSI Reconstruction de Notre-Dame : l'épineux choix des chênes centenaires Ainsi, mille chênes âgés de 230 ans seront abattus en 2021, pour le « tabouret » qui supportera la flèche, entièrement détruite par les flammes en 2019. Ces arbres seront ensuite débités et séchés dans une vingtaine de scieries, détaille Le Figaro, avant d'être transportés, début 2023, vers les ateliers de charpentiers. Ici, ils seront travaillés en suivant scrupuleusement les plans de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc. Mille autres chênes seront également récoltés pour reconstituer la charpente surnommée… « la forêt ».
Une proportion minime du nombre de chênes
Du côté de la filière Bois, on déplore le « réflexe Idéfix » d'une telle pétition, en référence aux bandes dessinées Astérix, dans lesquelles le chien Idéfix pleure à chaque fois que son maître Obélix arrache un arbre. Interrogé par Le Figaro, l'Office national des forêts (ONF) se défend en mettant en avant l'infime quantité de bois que représente le chantier de Notre-Dame de Paris. Ils préfèrent d'ailleurs parler de « récolte » plutôt que d'abattage, souligne le quotidien.
À LIRE AUSSI La cathédrale Notre-Dame va-t-elle être confrontée à une pénurie de pierres ? D'après l'organisme, la découpe de 1 000 chênes correspond à peine à 0,1 % de la récolte annuelle de bois de chêne destiné à la construction ou à l'artisanat. « Il en pousse plus qu'on en récolte, soit trois millions de mètres cubes, contre deux millions, chaque année », plaide l'Office.
... Et raconter n'importe quoi !
C'est à ça qu'on les reconnait !
Oui l'écologie, non les écologistes !
Très satisfait (j'ai financé modestement 100€) que l'on reconstruise ND avec ces chênes multicentenaires.
Ces derniers prélevés sont une infime partie bien vite reconstituée ; les forêts françaises ne cessant depuis COLBERT de conquérir le territoire national !
Vraiment n'importe quoi ces hurluberlus de pacotille...
1. Que les choses soient bien claires : je ne suis pas un "sachant de salon".
2. Que ceux qui ne savent pas que le béton brûle moins bien que le bois, et que les épaufrures se contrôlent facilement surtout sur les structures protégées demandent aux professionnels.
3. Que ceux qui ne savent pas que les premiers bâtisseurs de cathédrales n'avaient pas d'autre choix que le bois pour les charpentes demandent aux historiens.
Que ceux qui ne savent pas que les voute et les piliers de béton se fissure et que le ferraillement cède sous la température élevée d'un incendie, demandent aux pompiers !
Que ceux qui comptent les arbres morts, comptent ceux détruits par le grand capricorne extrêmement ravageur de forêts, mais hautement protégé par les amis de la biodiversité. Il n'y a qu'à regarder les arbres tombés lors de quelques coups de vent pour comprendre les dégâts causés par nos "sachants de salon"