Insolite : une Suédoise fait Stockholm-Cherbourg en bateau-stop

Frida Löfqvist, une Suédoise de 36 ans, s’est engagée dans un tour d’Europe (et peut-être du monde) totalement improvisé. Lundi 23 octobre 2017, elle a débarqué à Cherbourg.

Cherbourg est le 17e port visité en neuf semaines par Frida Löfqvist, une pétillante Suédoise qui découvre l’Europe en bateau-stop. (©PDLM)
Voir mon actu

Son histoire peu banale pourrait inspirer des réalisateurs de films. Fin août, Frida Löfqvist s’est rendue au port de Stockholm, sa ville natale, dans l’espoir de s’inviter sur le bateau d’un plaisancier et ainsi faire le tour de l’archipel. Mais sa première rencontre allait chambouler tous ses plans :

On m’a répondu : Je veux bien vous emmener, mais je pars en Finlande !

17 ports visités en 9 semaines

Après avoir réfléchi quelques minutes à cette proposition inattendue, la jeune femme est montée à bord. Le point de départ d’un incroyable périple qui allait la conduire en Pologne, en Allemagne et désormais en France, pour un total de 17 ports différents visités en neuf semaines.

Partie de Bremerhaven en direction de Saint-Malo sur un navire allemand, elle a été contrainte de s’abriter à Cherbourg en raison des vents violents qui ont soufflé le week-end des 21 et 22 octobre 2017 sur le Cotentin. Une ville que Frida semble apprécier, comme beaucoup d’autres d’ailleurs :

C’est formidable de découvrir des villes au hasard. C’est très mignon ici !

Sans emploi (elle a un master en informatique), sans conjoint ni enfants, cette ancienne grande adepte de l’auto-stop n’a aucunement l’intention de s’arrêter en si bon chemin :

Je vais dans les ports et les marinas. Je demande si je peux embarquer avec les gens, peu importe la destination, du moment que je ne fais pas machine arrière. C’est beaucoup plus facile que j’imaginais, les gens sont hyper réceptifs.

« Transmettre un message joyeux et positif »

C’est d’ailleurs l’objet de sa démarche : au-delà de montrer que tout est réalisable, que l’on peut vivre ses rêves quand on le veut vraiment. Son but premier est de souligner les bons côtés de l’être humain. Raison pour laquelle elle contacte les médias à chacune de ses escales. Et La Presse de la Manche n’y a pas échappé.

Souvent, il n’y a que des informations tristes ou négatives dans les journaux. Moi, je suis là pour transmettre un message joyeux et positif, expliquer que je fais des rencontres incroyables, avec des gens d’une grande bonté que je n’aurais jamais rencontrés en restant chez moi. 

Cet état d’esprit n’était pas forcément partagé au départ par ses parents, inquiets de voir leur fille s’engager dans une telle entreprise en solitaire.

Moi, je n’ai aucune crainte. J’ai autant de risques de me faire poignarder ou violer en me promenant dans les rues en Suède qu’en faisant du bateau-stop.

Prochaine étape : Cadix

Cette informaticienne polyglotte, au français quasi-parfait, est partie ce jeudi 25 octobre à Cadix, en Espagne.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Je vais là où on m’emmène. Je rentrerai chez moi quand je le sentirai. Mais peut-être que je vais faire ça toute ma vie, c’est tellement enrichissant sur le plan humain.

Alors, bon vent Frida !

Si vous voulez suivre les aventures de Frida, rendez-vous sur son blog. Attention, il est rédigé en suédois, mais il y a aussi une version anglaise.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.

Dernières actualités

La Presse de la Manche

Voir plus
Le Journal mardi 7 mai 2024 Lire le journal
La Presse de la Manche, Une du mardi 7 mai 2024